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Véhicules électriques: l’angoisse de la panne n’est que temporaire, révèle une étude

Publié le 28 janvier 2020

L’angoisse de tomber en panne ou de ne pas trouver de borne de recharge s’estompe rapidement chez la grande majorité des nouveaux propriétaires de véhicules électriques (VÉ), révèle une étude1 de l’American Automobile Association (AAA).

Les automobilistes évoquent le plus souvent l’autonomie des VÉ (57%) et le nombre restreint de bornes de recharge publiques (58%) parmi les raisons de ne pas acquérir l’un de ces véhicules. Or, il semble que ces craintes s’atténuent grandement à l’usage. L’angoisse de la panne a diminué ou disparu chez 77% des nouveaux propriétaires de VÉ. De même, 70% d’entre eux ne sont plus tourmentés par l’accessibilité des bornes.

Comme le répètent souvent les experts des services-conseils automobiles de CAA-Québec aux membres qui s’interrogent sur les VÉ, la principale station de recharge, elle est à la maison. Le sondage de l’AAA le confirme: 75% des recharges se font au domicile. Le reste est partagé entre les bornes publiques (12%) et le travail (10%).

95% des propriétaires de VÉ n’ont jamais eu de panne

Le sondage réalisé le 1er octobre dernier auprès de 1090 propriétaires américains de VÉ révèle que 95% des répondants n’ont jamais eu de panne de batterie, et ce, malgré le fait que la moitié d’entre eux font plus de kilomètres que lorsqu’ils roulaient à l’essence. Ils parcourent en moyenne 63 km par jour.

Le VÉ devient souvent le véhicule principal

Dans la majorité des cas, le VÉ n’est pas le seul véhicule dans l’entrée, mais il est de loin le préféré. Ceux qui possèdent à la fois un véhicule à essence et un VÉ font en moyenne 87% de leurs déplacements avec ce dernier. Pas étonnant que 96% des répondants affirment qu’ils rachèteront un VÉ la prochaine fois.

Un VÉ coûte moins cher au Québec qu’aux États-Unis

L’étude américaine s’intéresse également au coût de possession d’un VÉ. Aux États-Unis, l’électrique revient souvent un peu plus cher, alors que c’est souvent le contraire au Québec. La raison est simple: l’essence est plus chère au Québec et l’électricité y est beaucoup plus abordable. En tenant compte des subventions – qui peuvent atteindre 13 000$ au Québec –, un VÉ est souvent plus économique qu’un véhicule à essence lorsque l’on considère l’ensemble des coûts, comme le fait le calculateur de coûts d’utilisation des véhicules de la CAA.

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1. Selon un échantillon pondéré de 1090 répondants sélectionnés dans un panel de 40 000 propriétaires américains de véhicules électriques qui ont rempli un questionnaire le 1er octobre 2019.