Grève chez Postes Canada: CAA-Québec en mode solution
Nous faisons tout notre possible pour minimiser les impacts de ce conflit. Des solutions adaptées à chaque situation sont déployées pour répondre à vos besoins. Nous vous remercions sincèrement pour votre compréhension.
Conseils de conduite hivernale
L’hiver, les conditions routières sont plus variées et changeantes; il est important d’adapter votre conduite en conséquence. Vous devez aussi être prêt à faire face aux situations d’urgence et à affronter la saison froide avec un véhicule en bon état.
Préparez votre véhicule
L’hiver est très dur pour la mécanique automobile et un véhicule mal en point risque de coûter cher. Il n’est jamais trop tard pour une bonne mise au point, laquelle visera un examen des composants électriques ainsi que des systèmes d’admission d’air, d’alimentation, d’échappement et de refroidissement, sans oublier la vérification des essuie-glaces.
Il est prudent d’avoir dans le coffre de son véhicule une trousse d’urgence en cas de problèmes. L’hiver, cette trousse devrait être plus volumineuse. Pelle, balai à neige, grattoir, plaques antidérapantes ou sac de matière abrasive, liquide lave-glace d’hiver: tous ces éléments devraient s’ajouter à ceux que vous conservez à l’année dans votre véhicule.
Côté sécurité, vous devriez toujours avoir à bord des triangles ou un dossard réfléchissants, une lampe de poche qui fonctionne sans piles, quelques outils, une trousse de premiers soins, une couverture chaude et de la nourriture non périssable dans l’éventualité d’une panne dans un secteur isolé.
Ayez le pied léger
Dès que vous soupçonnez que la chaussée présente un risque, que ce soit à cause de la neige ou de la glace, la règle d’or est d’y aller doucement avec l’accélérateur. Respecter cette consigne permet à vos pneus de mieux adhérer à la chaussée. De même, c’est en douceur qu’il faut manier le volant pour conserver le contrôle du véhicule.
Exercez-vous au besoin
Si vous manquez d’assurance, peut-être devriez-vous vous exercer dans un vaste stationnement désert, par exemple. Quelques virages, freinages ou dérapages à vitesse modérée, effectués sans crainte de conséquences désagréables, ça ne peut pas nuire.
Comment réagir en cas de dérapage de l’avant du véhicule
Lors d’un virage, tout va pour le mieux tant et aussi longtemps que les pneus «mordent la chaussée». Cependant, à partir du moment où la force centrifuge est plus grande que l’adhérence des pneus avant, votre véhicule commence à déraper de l’avant, ce qui s’appelle du sous-virage.
Le phénomène du dérapage est souvent dû à une vitesse trop élevée ou à un blocage des roues. Pour y mettre un terme, diminuez la pression sur l’accélérateur ou la pédale de frein et braquez les roues dans la direction de la courbe tout en regardant dans la direction où vous voulez diriger le véhicule.
Bien sûr, le braquage doit être réalisé en douceur, ce qui s’avère facile puisque les roues sont déjà tournées dans la direction voulue. Soyez toutefois prudent avec une traction et également avec une propulsion: si vous relâchez vivement l’accélérateur, les roues arrière pourraient se mettre à déraper.
Que faire en cas de dérapage de l’arrière du véhicule
Si vous remarquez tout à coup que l’arrière de votre voiture tend à prendre sa propre trajectoire, il s’agit de survirage. Pour y remédier, il suffit de tourner les roues avant dans la direction vers laquelle l’arrière a commencé à déraper, tout en regardant bien sûr dans la direction où vous voulez aller.
Il arrive souvent que le véhicule dérape à nouveau, mais dans la direction opposée: soyez alors prêt à recommencer la manœuvre, en alliant douceur et rapidité. Cette opération délicate nécessite une grande présence d’esprit. Ainsi, n’oubliez jamais que le regard doit se porter là où le véhicule doit aller, et non pas là où il va!
Misez sur la prévention
Éviter les manœuvres brusques et adapter la vitesse aux conditions climatiques représentent des règles de base en matière de conduite hivernale sécuritaire. Mais il faut également se méfier de conditions particulières.
Une chaussée peut paraître sèche alors qu’elle est couverte de glace noire. Invisible sur la chaussée, cette glace se forme habituellement quand la température se maintient près de 0°C. Les ponts ainsi que le dessus et le dessous des viaducs constituent des endroits où l’automobiliste inattentif risque de rencontrer de sournoises plaques de glace.
Lorsqu’on quitte la ville pour la campagne, l’état de la route peut passer subitement d’une chaussée sèche à une chaussée enneigée ou glacée. Le conducteur prudent diminuera donc sa vitesse afin d’éviter les surprises causées par un changement radical de l’adhérence des pneus.
Votre meilleur allié: le temps de réaction!
Si, au cours de la période estivale, il est fortement recommandé de conserver une distance minimale équivalant à 3 secondes avec le véhicule qui vous précède, en période hivernale, cette distance devrait être plus longue, parfois même jusqu’à 6 secondes ou plus. Un intervalle de suivi plus grand vous permettra de prendre la meilleure décision en situation d’urgence tout en vous offrant une conduite beaucoup plus agréable puisque vous pourrez anticiper le mouvement de la circulation. Pensez-y lors de votre prochaine sortie!
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