L'évaluation des habiletés de conduite d'un aîné

Publié le 12 juin 2018
5 min de temps de lecture
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Quand les oublis et les mauvaises habitudes deviennent la norme en conduite automobile, c'est le temps d'évaluer le conducteur ou la conductrice et ses connaissances en sécurité routière. On vous dit comment.

Évaluation de la conduite automobile

L’évaluation aide les aînés – ou leurs proches – à déterminer s'ils sont encore capables de conduire de manière sécuritaire. Les énoncés suivants permettent notamment de souligner des compétences qui doivent être améliorées, de mauvaises habitudes qui méritent d’être corrigées ou certaines limites liées au vieillissement. Les commentaires d’amis, de voisins et de policiers mêmes peuvent être précieux.

 

«On se dit qu'on sait ce qu'on fait, mais c'est peut-être tout le contraire. On pense qu'on est bon, mais on n'est peut-être pas aussi bon qu'il le faudrait.»

— M. Amyot

Respect du Code de la sécurité routière

Signes de vieillissement

Partage de la route

Diminution des aptitudes de conduite

Partage de la route

La plupart des centres de réadaptation en déficience physique offrent des programmes conçus pour évaluer les compétences des conducteurs âgés. Ces programmes permettent de déceler des problèmes physiques ou intellectuels ainsi que des troubles de la perception. Ils sont habituellement offerts sur recommandation d’un médecin ou à la suite d’une demande de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

Si un ou plusieurs de ces comportements est observé, il est temps de prendre les mesures qui s’imposent. La solution peut être très simple comme un examen de la vue, une visite chez le médecin, un programme d’exercice régulier, un cours d’appoint ou même un véhicule mieux adapté. Sinon, il est vraisemblablement temps d’envisager de modifier la conduite (ne pas conduire le soir ou pendant les heures de pointe, par exemple) ou encore essayer de nouveaux modes de transport.

«Je n’ai pas conduit depuis cinq ans. Mais j’ai encore mon permis. Je passerais probablement l’examen s’il le fallait, mais je ne conduis plus. J’ai déjà eu des crises de panique. Le trafic me terrorisait…»

– D. Talbot

Tests de connaissances sur la sécurité routière

Le Code de la sécurité routière a subi une refonte majeure en 2018. Chaque conducteur est responsable d’en prendre connaissance et de s’y conformer. La Société de l’Assurance automobile du Québec propose divers questionnaires pour toute personne qui souhaite se «tester»: règlementation, signalisation routière, conduite et sécurité sur la route en auto ou à moto.

Pour leur part, certaines écoles de conduite, dont celles de CAA-Québec, offrent des cours pratiques adaptés aux conducteurs vieillissants. Ils leur permettent d’actualiser leurs connaissances ou encore de modifier leurs façons de faire en fonction de nouvelles restrictions.

Signalement d’un conducteur à risques

Personne ne souhaite signaler un proche aux autorités; or, c’est parfois une question de sécurité. Il existe un processus pour signaler un conducteur à risque auprès de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), et ce, quel que soit son âge. Les policiers ont aussi la possibilité de faire ce genre de rapport à la suite d’un accident, par exemple. Les conducteurs visés doivent passer un ou des examens et leur permis de conduire peut faire l’objet d’ajouts de conditions ou être suspendu à la suite des résultats.

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