Le Québec, leader en matière d’électromobilité
Un sondage de satisfaction mené par l’Association canadienne des automobilistes (CAA), auprès d’un peu plus de 16 000 conducteurs de véhicules électriques (VE) au pays, dévoile l’avancement important du Québec en matière de mobilité électrique. Notamment, le réseau de bornes permet à de nombreuses familles de circuler l'esprit tranquille, avec la certitude de trouver une station de recharge pour leur modèle électrifié.
Alors que le nombre de bornes disponibles est une préoccupation importante à l’échelle canadienne, les échos sont très différents au Québec. Grâce au vaste réseau provincial de bornes, plus de la majorité (52%) des électromobilistes québécois ont répondu être pleinement satisfaits ou satisfaits par rapport au nombre de bornes publiques de recharge rapide. Il s’agit d’un écart frappant avec le reste du Canada sachant que cette moyenne oscille entre 9% et 28% dans les autres provinces.
Le sondage dévoile que les Québécois et Québécoises éprouvent une extrême satisfaction pour leur VE. D’ailleurs, 85% de ces personnes opteront probablement ou très probablement pour un autre VE lorsque viendra le moment de remplacer leur véhicule. Ce n’est pas étonnant puisque, pour 91% de l’ensemble des répondants et répondantes au sondage, le coût moins important d’une recharge par rapport à un plein d’essence est un élément majeur à considérer. Il en va de même pour les frais d’entretien inférieurs à ceux des véhicules à essence (79%).
«Ces résultats montrent que les gens sont contents d’avoir acheté un véhicule électrique, analyse Ian Jack, vice-président des affaires publiques de la CAA. Mais on apprend aussi que l’expérience des propriétaires de VE reflète ce que pense le grand public: les bornes de recharge manquent, surtout en dehors des grands centres urbains, et la crainte de se retrouver avec une batterie à plat l’hiver est encore là.»
Des VE mis à l’essai au creux de l’hiver
La période hivernale représente effectivement une préoccupation importante pour les propriétaires de VE. Plus de la moitié des conducteurs et conductrices de VE au Canada (53%) disent accorder leur préférence à leur véhicule à essence pour de longs trajets s’il fait très froid, et 67% rapportent que la faible autonomie de la batterie par temps très froid leur a déjà causé des soucis.
Ainsi, dès le début du mois de février, les clubs CAA à travers le pays collaboreront à un banc d’essai hivernal de véhicules électriques entre Ottawa et Mont-Tremblant. Cette initiative vise à tester l’autonomie des VE en conditions réelles afin de fournir aux futurs acheteurs et acheteuses des données fiables et actuelles sur la perte d’autonomie lors des épisodes de grands froids. Une dizaine de modèles électriques seront évalués selon un protocole rigoureux afin de déterminer la capacité réelle de leur batterie.
En effet, selon un récent sondage général de la CAA, 68% des Canadiens et Canadiennes, propriétaires ou non d’un VE, hésitent à s’acheter un VE en raison de la trop grande diminution d’autonomie par temps froid. Celle-ci peut diminuer considérablement par temps froid; le banc d’essai de février prochain remettra les pendules à l’heure à ce propos.
À propos de CAA-Québec
CAA-Québec offre une étendue de services d’assistance dans des secteurs variés en misant sur une approche humaine. Engagée socialement, l’organisation agit au quotidien pour défendre les intérêts de ses membres. Et en respect de ses valeurs de fiabilité et de bienveillance, elle incite à une consommation responsable et à la promotion de la sécurité routière.
1 Ce sondage est le deuxième mené par la CAA auprès de propriétaires de VE en collaboration avec PlugShare Research. PlugShare a sondé son groupe de conducteurs de VE du Canada ainsi que les utilisateurs canadiens de l’application PlugShare du 3 au 22 octobre 2024. Toutes provinces confondues, 16 041 conducteurs de VE ont répondu au sondage. Cliquez pour consulter les résultats de l’enquête de 2022.
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