L’autonomie des véhicules électriques

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À quelle autonomie peut-on s’attendre avec un véhicule électrique? Qu’est-ce qui influence le nombre de kilomètres parcourus? Nous nous penchons sur la question. Expert: Jesse Caron, expert automobile. Invité: Sylvain Légaré, analyste en recherche automobile. Animateur: Pierre-Olivier Fortin, porte-parole.

Transcription

(Publicité sur fond musical, voix masculine)

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Jesse Caron

On va régler la question une fois pour toutes. Montréal-Québec en véhicule électrique? Oui, ça se peut. Été comme hiver.

(Thème musical)

Pierre-Olivier Fortin

Le véhicule électrique, c’est pas juste pour les aller-retour au boulot. Plusieurs utilisateurs s’en servent comme véhicule principal, même pour les grandes vacances en famille. On voit souvent des véhicules électriques avec 400km d’autonomie ou même plus. On se rapproche pas mal de l’autonomie d’un véhicule à essence. Mais oui, il faut certainement être un peu plus prévoyant.

L’expert auto de CAA-Québec, Jesse Caron, nous explique tout ce qui fait varier l’autonomie d’un véhicule électrique, comment la maximiser, et comment s’organiser quand on s’éloigne du bercail. Voici Sans détour, le balado de CAA-Québec sur la mobilité électrique.

(Musique)

Jesse Caron

L’autonomie, c’est vraiment l’aspect qui revient le plus souvent quand on parle de véhicules électriques. Il y a de plus en plus de modèles sur le marché, des modèles 100% électriques qui proposent 300, 400, 500km d’autonomie. Et ça c’est bon pour les personnes qui veulent pas s’arrêter trop souvent ou qui peuvent pas le faire parce que leurs trajets les amènent vraiment très loin.

Mais en réalité, il faut penser aux déplacements quotidiens. Il y a 2 Canadiens sur 3 qui ne dépassent pas 65km par jour pour aller travailler, conduire les enfants à l’école, faire les courses, et ça, c’est très peu. Donc la plupart du temps, on finit par recharger la voiture à la maison sur la borne résidentielle, et ça nous suffit. Et c’est seulement quand on va plus loin qu’on a besoin des bornes rapides du réseau public. En réalité, donc, on n’a pas besoin de payer pour une capacité extraordinaire d’autonomie.

Ça là, 300, 400, 500km d’autonomie, ce sont les chiffres annoncés par les constructeurs et Ressources naturelles Canada. En pratique, ça varie, parfois à la hausse quand on est très discipliné, mais plus souvent à la baisse. Par exemple, si on a une conduite très énergique, qu’on transporte des vélos ou un coffre sur le toit du véhicule ou qu’on aime chauffer au maximum, c’est sûr que ça va diminuer. Et pour les véhicules qui ont une capacité de remorquage, on parle des véhicules électriques parce que oui, ça existe, ben plus on met de poids, plus ça va jouer à la baisse. Mais certainement l’impact le plus visible, c’est le temps froid, comme l’explique Sylvain Légaré, qui est analyste au centre d’expertise automobile de CAA-Québec.

Sylvain Légaré

En hiver, il fait froid, on gèle… la batterie d’un véhicule électrique aussi. On peut perdre jusqu’à la moitié de l’autonomie quand la température descend à -25°C. À -10°C ou -15°C, on parle plutôt d’une baisse d’environ 30%. Donc si on a 400km au départ, on risque d’avoir environ 280km l’hiver. Et ça, on l’a souvent vu lors de nos essais de véhicules électriques dans les salons de l’auto.

(Musique)

Jesse Caron

Des trucs pour préserver l’autonomie d’un véhicule électrique, il y en a plusieurs. Premièrement, quand il fait froid, on laisse le véhicule branché, ça active le chauffe-batterie et ça aide beaucoup à conserver les fameux kilomètres qu’on a si chèrement gagnés.

Ça permet aussi de préchauffer l’habitacle, donc on gaspille moins d’autonomie, puis c’est tellement confortable d’embarquer dans une voiture déjà chaude. Puis une fois qu’on est parti, ben on utilise les sièges et le volant chauffants, mais on n’oublie pas le dégivreur parce que des igloos mobiles, on n’en veut pas sur la route.

Et enfin on y va doucement avec la pédale de droite, parce qu’il faut pas oublier qu’un véhicule électrique, quand on écrase, ça décolle, donc ça va rendre la conduite plus facile et ça va économiser l’énergie.

(Musique)

Pierre-Olivier Fortin

Merci Jesse Caron. Je rappelle que Jesse est expert en consommation auto chez CAA-Québec.

L’autonomie des véhicules électriques, c’est une grande préoccupation pour plusieurs automobilistes, souvent même, c’est un frein. Mais quand on regarde ça de plus près, on se rend compte que finalement, c’est pas un enjeu. Ce que disent souvent les propriétaires de véhicules électriques, c’est qu’ils avaient tendance à surestimer leurs besoins en matière d’autonomie. On entend même qu’après quelques semaines d’utilisation, l’angoisse de tomber en panne a souvent disparu.

C’était Sans détour, le balado de CAA-Québec sur la mobilité électrique. Je m’appelle Pierre-Olivier Fortin, merci d’avoir écouté et à bientôt.

(Fin du thème musical)

(Publicité sur fond musical, voix masculine)

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