L’électrification des transports, c’est aussi pour le vélo! Nous vous conseillons sur le choix de votre vélo électrique, en plus de vous parler d’assurance et de sécurité. Expert: Jesse Caron, expert automobile. Invitées: Capucine Cloutier, chargée de projets – tests, Protégez-Vous. Marilène Bergeron, gestionnaire des programmes mobilité, Roulons électrique. Animateur: Pierre-Olivier Fortin, porte-parole.

Transcription

(Publicité sur fond musical, voix masculine) 

CAA-Québec, c’est aussi pour vos assurances! Obtenez la protection adaptée à vos besoins, que ce soit pour vos assurances auto et habitation, assurances voyage, vie, santé ou accident. Le tout, accompagné de la tranquillité d’esprit signée CAA-Québec. Pour tous vos besoins en assurance, faites-nous confiance! 

Jesse Caron 

Les vélos électriques, c’est pas juste pour les p’tits vieux. 

(Thème musical) 

Pierre-Olivier Fortin 

La mobilité électrique, ça se limite pas aux autos puis aux voiturettes de golf. De plus en plus de cyclistes s’intéressent aux vélos électriques et il y a plusieurs bonnes raisons: pour transpirer un peu moins sur la route du bureau, pour voir plus de paysages avec le même effort, pour monter des côtes plus à pic ou pour suivre un partenaire qui a de bons mollets.  

Maintenant c’est de savoir quel modèle convient, comment l’utiliser, puis comment l’assurer aussi. On fait un premier tour de roue dans le dossier avec Jesse Caron, l’expert auto de CAA-Québec qui est récemment devenu… expert en vélo électrique. 

(Musique) 

Jesse Caron 

Pour utiliser un vélo à assistance électrique sur la voie publique, il faut avoir 14 ans. De l’âge de 14 à 17 ans, un permis de conduire de cyclomoteur est nécessaire. Mais si vous avez 18 ans ou plus, rassurez-vous, vous n’aurez pas besoin de permis pour enfourcher un vélo électrique.  

Peu importe l’âge du conducteur, le port du casque est obligatoire. Et ça, c’est pas le cas partout ni pour tout le monde quand on enfourche un vélo ordinaire. Que le vélo soit électrique ou non, toutes les règles du Code de la sécurité routière s’appliquent. On fait ses arrêts obligatoires, on signale ses intentions et bien entendu, on est courtois.  

On a le droit de rouler sur une piste cyclable avec un vélo électrique. En fait, la seule loi, elle est non écrite. Il faut utiliser son jugement et faire preuve de prudence en fonction de l’environnement et des autres utilisateurs. Dans tous les cas, le système de propulsion électrique ne peut pas accélérer à plus de 32km/h, donc si on veut aller plus vite, il faut simplement pédaler.  

(Musique) 

Jesse Caron 

On doit surveiller plusieurs facteurs quand on magasine un vélo à assistance électrique. Comme pour une voiture électrique à 4 roues, l’autonomie est très importante. Une fois qu’on a vidé la batterie et qu’on n’a plus d’assistance électrique, il faut déployer plus d’efforts que sur un vélo ordinaire pour avancer. Et ça, c’est parce que les vélos électriques sont généralement beaucoup plus lourds que les modèles classiques. On doit aussi y penser si on habite un appartement au 2e étage et qu’on veut ranger son vélo électrique dans le salon.  

D’ailleurs, c’est une très bonne idée de mettre le vélo électrique à l’abri parce que plusieurs modèles coûtent 3000, 4000 voire 5000$, alors que l’assurance habitation limite habituellement sa couverture à 3000$. C’est donc important de contacter son assureur si on a besoin d’une couverture supplémentaire.  

En cas de défaut de fabrication, c’est la garantie d’origine qui vient donner un coup de pouce. Et habituellement, plus on paye cher son vélo électrique, plus longue est la protection.  

(Musique) 

Jesse Caron 

Certains vélos électriques permettent de se rendre plus loin que la moyenne, d’autres sont plus maniables et d’autres encore ont des commandes plus faciles à manipuler en roulant.  

La comparaison est essentielle. Et pour faciliter la tâche des consommateurs, le magazine Protégez-Vous publie ce printemps son premier banc d’essai de vélos électriques en près de 50 ans d’existence. La responsable du projet dans l’équipe des tests du magazine, Capucine Cloutier, explique la démarche d’évaluation. 

Capucine Cloutier 

Nous avons testé à l’automne dernier une dizaine de vélos venant de magasins spécialisés en les soumettant à un panel d’experts qui en fait les ont testés sur la route en condition réelle.  

Nous avons distingué les vélos en 2 catégories, la première étant les vélos à moteur pédalier et la 2e étant les vélos à moteur-roue, c’est-à-dire qu’en fait le moteur est situé sur le moyeu de la roue arrière. Les vélos à moteur pédalier sont des vélos qui vont offrir une assistance qui est dite progressive. En fait, l’assistance est proportionnelle à la force de votre coup de pédale. Donc plus vous pédalez, plus le vélo va vous aider.  

Les experts ont préféré les vélos à moteur pédalier pendant nos tests, car ces vélos imitent le mieux le comportement d’un vélo classique et offrent un meilleur contrôle de la vitesse.  

Nous vous invitons à aller regarder nos résultats de tests qui sont disponibles gratuitement sur notre site Web à protegez-vous.ca. 

(Musique) 

Jesse Caron 

8 membres CAA-Québec sur 10 font du vélo pour le plaisir, tant sur des modèles traditionnels que des modèles électriques. Certaines personnes en achètent aussi un pour aller travailler sans devoir prendre de douche en arrivant. Ça donne un répit aux cyclistes, mais aussi à l’environnement.  

Marilène Bergeron est gestionnaire des programmes mobilité dans le cadre de la campagne Roulons électrique, qui est soutenue par Transition énergétique Québec. Elle voit dans les vélos à assistance électrique un grand potentiel pour réduire le nombre de voitures sur la route. 

Marilène Bergeron 

On voit aussi ailleurs dans le monde, ces vélos peuvent nous permettre de remplacer un véhicule pour faire nos déplacements dans le quotidien, pour aller au travail. Donc ça nous permet de parcourir des plus grandes distances, là où le vélo standard a peut-être échoué sur la distance, et aussi d’autres aspects des fois, dénivelés, ben le vélo à assistance électrique a pris sa place. Et donc ça peut vraiment être un élément vraiment intéressant à ajouter au cocktail transport pour réduire l’automobile, réduire la congestion, mais aussi pour garder la forme.  

Ce qui est important de dire, c’est que le vélo à assistance électrique, de défaire ce mythe-là, que c’est pas seulement pour des gens qui sont moins en forme. Parce qu’on voit, à l’usage, que les gens qui l’utilisent parcourent plus de kilomètres dans l’année, ils font des plus longues distances, donc ça devient vraiment une façon de garder l’activité physique dans son quotidien. Donc c’est un élément à la fois environnemental et aussi bon pour notre santé. 

(Musique) 

Pierre-Olivier Fortin 

On le voit avec le vélo électrique, avec les autos électriques, l’amélioration des transports en commun, la popularité du vélo pis de la marche, notre mobilité, elle évolue, et ça, c’est tant mieux.  

C’était le 8e et le dernier épisode de Sans détour sur la mobilité électrique. Je m’appelle Pierre-Olivier Fortin, merci d’avoir écouté et à la prochaine. 

(Fin du thème musical) 

(Publicité sur fond musical, voix masculine) 

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