6 conseils à un nouveau conducteur

Publié le 29 mars 2019
5 min de temps de lecture
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Détenir un permis de conduire est un privilège. Pour l’obtenir, les apprentis conducteurs doivent apprendre les règles du Code de la sécurité routière et les techniques de conduite, mais il y a beaucoup plus à considérer. Courtoisie, distractions, drogue et alcool au volant… parents, voici quelques sujets à aborder avec vos jeunes afin de les aider à devenir de bons conducteurs.

1-Bien choisir son conducteur modèle

Les nouveaux conducteurs doivent faire preuve de jugement en sélectionnant bien ceux auxquels ils souhaitent ressembler. Un comportement inapproprié et non civique (la rage au volant étant un extrême) et un respect aléatoire du Code de la sécurité routière ne sont pas des tares héréditaires, mais cela se transmet quand même. Ainsi, crier après les autres automobilistes, ne pas freiner complètement aux arrêts ou avoir une mauvaise position de conduite sont des exemples d’habitudes parentales inadéquates qui peuvent influencer les jeunes.

2-Apprendre à partager la route

Le Code de la sécurité routière a été revu en 2018 afin d’être plus représentatif de la réalité automobile d’aujourd’hui. Dans sa notion du partage de la route, il introduit une nouvelle responsabilité: les plus gros doivent prendre soin des plus petits. Autrement dit, il s’agit d’inculquer les notions de courtoisie au volant, y compris aux jeunes conducteurs. Il ne suffit plus de savoir conduire, mais également de savoir se conduire sur la route. L’automobiliste est ainsi responsable de la sécurité des cyclistes et des piétons qu’il croise sur son chemin.

3-Éviter les distractions au volant

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Pour la première fois en 2017, la distraction sur la route est devenue la cause principale de décès au Québec, selon le bilan annuel de la SAAQ. La loi interdit de manipuler son téléphone cellulaire quand on conduit. En fait, dès que le moteur tourne, il est défendu de faire usage de tout appareil connecté, sauf en mains libres, même un système de navigation GPS. Cela inclut aussi les moments où la voiture est immobilisée aux feux rouges. Les pénalités pour les conducteurs récalcitrants sont salées: de 300 à 600$ plus 5 points d’inaptitude. En cas de récidive à l’intérieur d’une certaine période de temps, les amendes doublent. De plus, le conducteur est également passible d’une suspension immédiate du permis pour une durée variable en fonction du nombre de récidives.

4-On ne conduit pas après avoir consommé drogue ou alcool

Au même titre que l’alcool, conduire avec les facultés affaiblies par la drogue est un acte criminel. Les policiers sont formés pour détecter les chauffeurs drogués, grâce à des épreuves de coordination de mouvements en bord de route et à des tests plus poussés effectués au poste de police. Les sanctions pour la conduite avec les facultés affaiblies sont sévères. À l’arrestation, il y a suspension immédiate du permis et saisie du véhicule. L’automobiliste qui est reconnu coupable s’expose également à une amende, à une interdiction de conduire et aura un dossier criminel. Les drogues agissent sur le cerveau et les effets produits sont totalement incompatibles avec la conduite automobile. Lorsqu’on consomme de la drogue ou de l’alcool, on ne prend pas le volant!

Pour ce qui est de l’alcool au volant, les conducteurs de moins de 22 ans, les apprentis conducteurs et les détenteurs d’un permis probatoire sont soumis à la règle de la tolérance zéro. Les contrevenants s’exposent à une suspension immédiate du permis de conduire pour 90 jours, à 4 points d’inaptitude et à une amende, variant entre 300 et 600$.

5-Ne vous fiez pas uniquement aux aides à la conduite  

Conduite assistée, régulateur de vitesse intelligent, caméras de recul… Tout ça donne l’impression que les voitures modernes sont plus sécuritaires que jamais. Rien n’est moins certain, selon M. Rekouane, «il ne faut prendre aucun risque, la technologie ne sera jamais infaillible». Donc, oui à la technologie, mais on n’oublie pas son bon jugement et sa vigilance.

6-Bien choisir son assurance auto

Peu importe le type de permis, apprenti, probatoire ou le permis de conduire, chaque conducteur doit être assuré. Le jeune qui utilise le véhicule familial doit être mentionné sur le contrat de ses parents à titre de conducteur occasionnel. Il est d’ailleurs bon d’accumuler quelques années d’expérience avant de souscrire sa propre assurance auto, puisqu’un dossier de conduite exemplaire fera diminuer la prime.

Évidemment le jeune conducteur qui choisit d’acheter un véhicule doit souscrire sa propre assurance auto. L’assurance responsabilité civile qui couvre les dommages matériels et blessures causés à autrui est obligatoire. Au Québec, le montant d’assurance responsabilité civile est d’au moins 50 000$, mais plusieurs assureurs fixent ce montant à 1M$. En revanche, celle relative aux dommages à votre véhicule est optionnelle. Attention: si le véhicule en question fait l’objet d’un prêt d’une institution financière et que ce prêt n’est pas complètement remboursé, le créancier pourrait exiger que vous protégiez vos propres dommages.

Mais avant de souscrire une assurance, il faut magasiner. Les primes peuvent varier considérablement d'une compagnie à l’autre, et pour les mêmes protections. Bonne nouvelle toutefois, plusieurs assureurs accordent un rabais aux étudiants à temps plein. Voyez nos conseils pour économiser sur votre prime.

Les facteurs qui influencent le prix d’une assurance auto

Les assureurs établissent votre prime en fonction de divers critères. L’âge, le sexe et le dossier de conduite, entre autres, influencent le coût, tout comme le type de véhicule. Par exemple, les voitures sport, coûteuses en réparations ou prisées des voleurs, ainsi que les véhicules neufs sont plus chers à assurer. Avant d’acheter une première voiture, il faut vérifier auprès d'un assureur à combien s’élèvera la prime pour le véhicule convoité.