5 termes à connaître sur l’assurance auto

Publié le 6 août 2020
4 min de temps de lecture
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L’assurance auto, ce n’est pas toujours simple. Voici cinq termes que vous devriez connaître. Nous les démystifions pour vous.

La prime

La prime est le montant que vous devez payer à votre assureur pour que votre voiture soit protégée. Déterminée par plusieurs facteurs, elle peut être payée mensuellement ou annuellement et peut fluctuer si votre situation change (ex.: ajout d’un conducteur secondaire, après un sinistre, etc.). Bien sûr, le montant de votre prime est important, mais vous devez aussi prendre en compte les différentes protections obtenues pour ce prix, lors de votre magasinage d’une assurance.

Le risque

Le mot risque, synonyme de «cause du sinistre» en assurance auto, est important, surtout quand on parle de protection tous risques ou de risques désignés (ou risques spécifiés).

  • La protection tous risques couvre le feu, le vol et le vandalisme aussi bien que les dommages au pare-brise. Cependant, elle ne couvre pas l’usure, par exemple, le remplacement des plaquettes de frein. C’est pour cette raison d’ailleurs qu’on parle souvent de protection «tous risques sauf».
  • Le risque désigné – moins dispendieux– doit obligatoirement être mentionné au contrat, par exemple le vol ou le feu.

Attentions aux exclusions

Tous les contrats d’assurance auto ont des exclusions. Les plus fréquentes: les dommages corporels déjà indemnisés par différentes lois ou des sinistres survenus alors que le véhicule était utilisé pour une activité autre que mentionnée au contrat.

La franchise

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La franchise est la somme non assumée par votre assureur lors d’une réclamation. En d’autres mots, c’est le montant que vous devrez payer en cas d’accident ou de sinistre. Plus la franchise est élevée, plus vous économisez à l’achat de votre assurance. En ces temps où les assurances auto augmentent, c’est un pensez-y-bien, mais cela comporte des risques. Serez-vous capable de payer si cela se produisait? Est-ce que réclamer en vaudra vraiment la peine? Sachez que vous ne devriez pas payer de franchise si votre assureur obtient les informations au sujet de l’autre partie impliquée dans l’accident et que cette dernière est déclarée 100% responsable de l’accident.

Le conducteur occasionnel ou secondaire

Vous partagez une voiture avec votre conjoint (e) ou vous avez un enfant en âge de conduire? Ça vaut la peine de l’ajouter à votre contrat comme conducteur secondaire pour bénéficier des mêmes protections que vous. Cet ajout a un coût, mais rassurez-vous, c’est nettement moins cher qu’une assurance pour un conducteur principal. Ainsi, un dossier de conducteur sera ouvert, ce qui facilitera la tâche de votre enfant au moment d’acquérir sa propre voiture et de l’assurer, évidemment, à condition que son historique soit bon.

Si vous ne souhaitez pas ajouter votre conjoint (e) ou votre enfant à votre contrat, il sera considéré comme conducteur occasionnel, c’est-à-dire comme toute personne à qui vous pourriez prêter votre voiture de temps en temps et non de façon régulière. Et cette option n’inclut aucun dossier de conduite.

Bon à savoir

La définition ainsi que les impacts d’un conducteur secondaire/occasionnel varient d’une compagnie d’assurance à une autre. Informez-vous. Mais une chose est certaine, le conducteur principal doit toujours être celui qui fait le plus de kilométrage sur la voiture… et une fausse déclaration peut vous coûter très cher.

Le «sans égard à la faute» (no fault)

Contrairement à ce que plusieurs peuvent penser, le no fault ne désigne pas le responsable d’un accident. Au Québec, le no fault signifie que toutes les personnes accidentées de la route sont couvertes par le régime public d’assurance automobile (SAAQ), et ce, sans égard à la faute. Par exemple, une personne sera indemnisée par le régime public, même si elle a bu avant de prendre le volant ou si elle n’avait pas de pneus d’hiver au lendemain d’une tempête en décembre.

Pour ce qui est des dommages matériels, ce sont les compagnies d’assurance de chaque conducteur qui dédommagent ou non ces derniers.

Lisez toujours vos contrats d’assurance

C’est long, c’est écrit petit et c’est plutôt aride, mais la lecture de votre contrat d’assurance est essentielle. Si vous avez des interrogations, n’hésitez pas à questionner votre agent ou votre courtier en assurance, faire des recherches sur le Web et soumissionner auprès d’au moins trois compagnies avant de prendre votre décision. Chaque compagnie a ses forces, ainsi, celle qui protégeait votre VUS ne sera peut-être pas concurrentielle si vous optez pour une berline ou un véhicule électrique. Il faut magasiner.