Buying a new electric vehicle (In French only)
Transcription
(Publicité sur fond musical, voix masculine)
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Jesse Caron
Contrairement à ce qu’on entend, rouler électrique, c’est pas plus cher que de rouler à l’essence.
(Thème musical)
Pierre-Olivier Fortin
Quand on magasine un véhicule électrique, il faut regarder plus loin que le prix qui est écrit sur la vitre. Ce qui est majeur, c’est qu’on n’a plus besoin d’essence et que le coût de l’électricité pour charger un véhicule électrique, on va se le dire, c’est des pinottes!
Alors, quand on prend la calculatrice et qu’on additionne les économies d’énergie, d’entretien et les rabais gouvernementaux, souvent on se rend compte que l’électrique coûte pas plus cher que l’équivalent à essence, et même qu’on va économiser au bout de quelques années. D’autant plus que le choix de modèles abordables augmente rapidement sur le marché.
Je laisse l’expert auto de CAA-Québec, Jesse Caron, vous en faire la démonstration. Voici Sans détour, le balado de CAA-Québec sur la mobilité électrique.
(Musique)
Jesse Caron
Un véhicule électrique neuf, ça coûte plus cher à l’achat qu’un équivalent à essence. C’est vrai dans le cas des véhicules hybrides rechargeables, mais surtout pour les 100% électriques. Et l’écart peut faire peur. Dans certains cas, ça dépasse même 15 000$.
Ça, ça s’explique d’abord par la présence de la grande batterie de traction, mais aussi par la technologie qui est encore très récente et relativement rare sur le marché. Donc c’est plus difficile pour les constructeurs de rentabiliser ça.
Mais ce qui va changer la donne, c’est la demande de plus en plus importante, l’engagement aussi des gouvernements d’interdire les véhicules à essence dans plusieurs pays d’ici 10 à 20 ans, la construction de grandes usines de batterie et de recyclage de ces batteries-là dont certaines sont au Québec, et l’offre sans cesse croissante de nouveaux modèles chez les constructeurs.
Parce que des véhicules électriques, il y en a de plus en plus dans des catégories qui intéressent le public, dont les fameux multisegments. On compte plus les marques qui annoncent qu’elles seront 100% électriques en 2030 ou en 2035. Alors du choix, il va bientôt y en avoir tout plein. Et les problèmes d’approvisionnement qu’on a connu chez les concessionnaires se règlent petit à petit, pas partout, mais on est sur la bonne voie.
Donc, selon plusieurs observateurs, le coût supplémentaire actuel des véhicules électriques pourrait carrément disparaître entre 2025 et 2030.
(Musique)
Jesse Caron
Si ça vous intéresse déjà d’acheter un véhicule électrique, pas besoin d’attendre jusqu’en 2030, parce que vous pourrez déjà le rentabiliser de plusieurs façons.
D’abord, il y a des rabais du gouvernement qui peuvent atteindre 13 000$ pour un véhicule 100% électrique ou un hybride rechargeable avec une grosse batterie. Ça, c’est 8000$ qui viennent du provincial et 5000$ qui viennent du fédéral, à condition que le prix de départ du véhicule soit pas trop élevé. Dans un véhicule hybride rechargeable avec une plus petite batterie, on coupe tout simplement les rabais en 2. Et pour une voiture hybride classique, y’a pas de subventions, mais la bonne nouvelle, c’est qu’elle coûte déjà moins cher que les autres à l’achat.
On réduit aussi les frais d’entretien de moitié avec un véhicule 100% électrique par rapport à une voiture à essence. Et en moyenne, ça, ça totalise 500$ par année. On va aussi chercher de l’argent du côté des assurances parce qu’il y a plusieurs assureurs qui proposent des économies pour les véhicules 100% électriques ou hybrides rechargeables. Donc si on va chercher 10%, ben ça fait ça de plus. On ajoute à ça les péages gratuits sur les ponts de la 25 et de la 30, l’accès gratuit aux traversiers et ça finit par paraître dans le budget.
Et surtout, chaque fois qu’on parcourt 1km en véhicule électrique, on sauve de l’argent et c’est beaucoup moins cher là de mettre de l’électricité dans la batterie que de l’essence dans un réservoir. On retranche facilement les deux tiers, voire les trois quarts de la facture d’énergie mensuelle.
Et là-dessus, on écoute Katerine Veilleux, une employée de CAA-Québec, qui est fièrement propriétaire de son 2e véhicule électrique.
Katerine Veilleux
Ben en fait on a vraiment constaté une baisse énorme des coûts parce qu’on mettait, je dirais peut-être, en moyenne 40$ d’essence par semaine dans la voiture. Mon conjoint travaille à peu près à 30km de la maison. Puis là la voiture qu’on a achetée, ben on met de l’essence une fois de temps en temps, très rarement, parce que mon conjoint se branche au travail. Donc son aller-retour est complètement électrique. Fait que maintenant notre budget d’essence c’est — ben là en temps de pandémie c’est sûr qu’on est très très très faible — mais en temps normal je dirais à peu près maximum 50$ par mois. Puis même là tu sais, c’est parce qu’on a fait des déplacements à Québec ou des déplacements ailleurs dans la province.
(Musique)
Jesse Caron
Plus on roule avec un véhicule électrique, plus vite on le rentabilise. À partir de 20 000km par année, ça devient rapidement payant. Et comme pour n’importe quelle autre voiture, les économies s’accumulent encore davantage si on le garde longtemps. Et c’est facile à faire parce que les véhicules entièrement électriques sont habituellement très durables.
Pierre-Olivier Fortin
Merci Jesse Caron. Je rappelle que Jesse est expert en consommation auto chez CAA-Québec.
Vous vous attendiez peut-être pas à ça, mais c’est vrai, dans plusieurs scénarios, l’électrique est un choix vert et économique. Faut simplement tenir compte de l’ensemble des coûts et rouler pour la peine aussi, parce que c’est dans les économies d’essence que le véhicule électrique se rentabilise. C’est là aussi qu’on va rentabiliser du point de vue de l’environnement. On va d’ailleurs vous reparler de toutes les questions environnementales dans un prochain épisode.
C’était Sans détour, le balado de CAA-Québec sur la mobilité électrique. Je m’appelle Pierre-Olivier Fortin, merci d’avoir écouté et à bientôt.
(Fin du thème musical)
(Publicité sur fond musical, voix masculine)
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